Accoudé au comptoir je vidai d'un trait le fond de ressentiment qui me regardait, borgne, de l'autre côté du verre. D'un clapement de langue j'en effaçai le semblant de relent à la couleur de ses cheveux accrochés, tenaces, à un mou de ma mémoire qui s'entêtait à ne pas vouloir se liquéfier
- garchon! la même sose...
putain de merde vl'a que ma langue s'en allait en vadrouille avant ma cervelle.La greluche tâchetée qui servait à servir rondouilla de de ses grosses fesses pour me balancer d'un geste paroxiste dans la disgrâce un verre débordant sur le zinc, son regard mauvais en guise de "tapas". En piochant dans ma poche à la recherche d'un bifton je remontai un petit ticket vert...
...à suivre
mardi 25 décembre 2007
lundi 1 octobre 2007
le masturbatoire
Chers internautes, inconditionnels adeptes de la touche « escape », des haltes contre Olènde, et autres faux fuyants de la réalité virtuelle.
Il est bien vrai qu’il y a tant de choses à dire que parfois l’on se perd dans le dédale de ces pensées qui se succèdent, tournant de plus en plus en plus vite, l’une après l’autre sans réussir à trouver le chemin vers cette cohérence expressive supposée naître au bout des terminaisons nerveuses de ces excroissances terminales qui pianotent sur les touches d’un clavier amorphe et dont les gnous ignorent encore leur appellation de « doigts »…allez savoir pourquoi.
J’ai des trucs bizarres qui me traversent la tête…enfin…je veux dire des pensées bizarres. Tenez ! Personne n’oblige un blogueur à bloguer et normalement donc il ne devrait pas se retrouver confronté à ce sentiment d’impuissance que procurent les affres de la page blanche.
Une pensée entraînant l’autre (c’est le tribut de l’intelligence), l’écriture serait-elle donc jouissance ? Peut-être, si cette dernière est bien menée de manière à pouvoir satisfaire l’autre…cet enfoiré de lecteur en bout de chaîne… au bout des doigts. Chaque commentaire fera donc office de râle et plus vous saurez y faire avec les doigts et plus de râles il y aura et moins vous saurez y faire et moins de râles il y aura et ce jusqu’au ground 0, ramenant l’entreprise blogging à un acte masturbatoire...
kb...avé le petit doigt
Il est bien vrai qu’il y a tant de choses à dire que parfois l’on se perd dans le dédale de ces pensées qui se succèdent, tournant de plus en plus en plus vite, l’une après l’autre sans réussir à trouver le chemin vers cette cohérence expressive supposée naître au bout des terminaisons nerveuses de ces excroissances terminales qui pianotent sur les touches d’un clavier amorphe et dont les gnous ignorent encore leur appellation de « doigts »…allez savoir pourquoi.
J’ai des trucs bizarres qui me traversent la tête…enfin…je veux dire des pensées bizarres. Tenez ! Personne n’oblige un blogueur à bloguer et normalement donc il ne devrait pas se retrouver confronté à ce sentiment d’impuissance que procurent les affres de la page blanche.
Une pensée entraînant l’autre (c’est le tribut de l’intelligence), l’écriture serait-elle donc jouissance ? Peut-être, si cette dernière est bien menée de manière à pouvoir satisfaire l’autre…cet enfoiré de lecteur en bout de chaîne… au bout des doigts. Chaque commentaire fera donc office de râle et plus vous saurez y faire avec les doigts et plus de râles il y aura et moins vous saurez y faire et moins de râles il y aura et ce jusqu’au ground 0, ramenant l’entreprise blogging à un acte masturbatoire...
kb...avé le petit doigt
Inscription à :
Articles (Atom)